2 septembre 2010

Sections départementales

Les perplexités de Cassandre

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Cet article n'est probablement plus d'actualité

La journée interprofessionnelle du 24 juin 2010 était située tard dans l’année scolaire. C’est le temps des examens et des derniers cours, période cruciale pour les COpsy et chargée pour la Vie scolaire. Avant les annonces gouvernementales sur les retraites, nous avions quelques craintes sur la mobilisation dans notre secteur, d’autant qu’elle avait été relativement décevante, les journées d’action précédentes.

Or ces annonces, loin d’assommer les collègues (pourtant bombardé(e)s d’analyses démobilisatrices de médias se comportant en valets du capital ), les ont galvanisé(e)s et même si les taux de grévistes furent peu significatifs dans le second degré mais importants dans le premier degré, les manifestations furent massives y compris dans nos rangs.

Il y a, dans toute perspective d’action par une organisation syndicale, un pari fait sur l’avenir. La prochaine rentrée scolaire est exceptionnelle par l’amplitude des coups portés à nos professions (« réformes Chatel » des lycées, de l’orientation, de la formation des enseignants, de l’Éducation prioritaire, situations des collèges, voie technologique sacrifiée, suppressions de postes à la rentrée et à venir, précarité …).
Notre riposte doit être à la hauteur. C’est le sens de l’appel à la grève pour le lundi 6 septembre, véritable « rentrée des classes » dans la plupart des établissements. En démarrant aussi tôt, nous espérons entrer dans une dynamique ambitieuse permettant enfin d’obtenir une réelle victoire syndicale.

Mardi 7 septembre est une nouvelle journée d’action interprofessionnelle sur les retraites. Les deux actions, loin de se concurrencer, sont complémentaires : le 6 septembre, dans l’Éducation Nationale pour défendre nos revendications spécifiques sur les dossiers second degré mais aussi l’emploi et les salaires et le 7 septembre, avec tous les travailleurs pour défendre les retraites, l’emploi et les salaires. Cette conjonction de dates doit aussi nous permettre d’engager le débat, dès les AG de prérentrée et d’une façon originale, sur la reconduction de la grève et l’élargissement du mouvement.

A nous de faire réussir le 6 et le 7 !