8 février 2020

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Nuits des écoles en Ardèche

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Communiqué de Presse :

Plus de 50 personnes se sont retrouvées au Lycée Vincent d’Indy de Privas lundi soir pour participer à l’Apéro-Débat dans le cadre d’une nuit des écoles, parmi elles, des enseignant.e.s du premier et du second degré, des lycéen.ne.s, des parents d’élèves et des retraité.e.s.
Cette réunion publique conviviale, organisée avec le soutien de l’intersyndicale privadoise (CGTéducation-FSU-Solidaires et FCPE), avait pour objectif de permettre à tou.te.s de venir échanger sur la situation dans l’éducation nationale, la mise en place des E3C, la réforme du lycée et plus largement de la réforme des retraites.
C’est par le témoignage d’un enseignant du lycée ayant participé à toutes les étapes de la mise en place des Épreuves Communes de Contrôle Continu que la réunion a débuté. « J’ai voulu appliquer les textes en bon petit soldat pour voir ce que cela donnerait », explique-t-il avant de lister chacune des étapes de la mise en place de ces épreuves du Baccalauréat. Le constat est sans appel, les E3C se sont aussi lourdes techniquement et qu’elles sont inutiles pédagogiquement.
Pour l’administration, l’organisation est chronophage. Pour les enseignant.e.s, la surcharge de travail en période de refonte générale des programmes est épuisante. Pour les élèves et leurs parents, l’incertitude constante et l’angoisse que ces épreuves génèrent sont insupportables.
En renvoyant les épreuves du bac à une organisation locale le diplôme perd toute valeur nationale et concoure au renforcement des inégalités, et cela même à l’échelle d’un seul établissement. Mais au delà de l’aberration que se révèlent être les E3C, c’est surtout l’accroissement des inégalités amplifiées par la réforme du lycée et celle des retraites qui suscitent l’indignation.
Les participant.e.s ont exprimé leur inquiétude face aux réductions continues des moyens alloués aux services publics, leur colère face à la montée de la répression envers les personnels et élèves mobilisé.e.s à l’échelle nationale, leur indignation face à l’ensemble des politiques libérales menées par le gouvernement actuel, réforme des retraites en tête.
Enfin ce sont les perspectives pour les mobilisations à venir qui ont été discutées (démissions collectives de professeurs principaux, boycott des examens blancs...) en rappelant l’importance de poursuivre la mobilisation en participant notamment à la manifestation contre la réforme des retraites du 6 février à 11h à Privas à l’appel de l’intersyndicale.