27 février 2018

Nos métiers

Compte-rendu de l’audience au rectorat du mardi 30 janvier 2018

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Présents pour l’administration :
M.Fabien JAILLET : Directeur des Ressources Humaines.
Mme Ellen THOMSON, Cheffe des Service Académiques d’Information et d’Orientation
M. Franck LENOIR, DRH adjoint

Pour le SNES-FSU :
Marion De Saint Jean
Frédérique Pénavaire
Ruth Eskinazi

Pour le SNUIPP-FSU :
Isabelle Argalski
Joël Casagrande

Nous avons traités essentiellement de questions concernant l’exercice professionnel. Nous avons donné notre positionnement sur « Le plan étudiants » et l’accès aux études supérieures, la réforme du baccalauréat lors de la CAPA du 29 janvier. Concernant l’annonce de l’ARF et les menaces de régionalisation de l’orientation scolaire Mme Thompson affirme avoir découvert en même temps que nous cette annonce.

Sujets abordés lors de l’audience 

La formation continue des PsyEN :

Nous demandons une formation continue pour les PsyEN des deux spécialités car elle est actuellement inexistante. Nous souhaitons une formation cœur de métier (analyse de la pratique, WISC V, possibilité d’assister aux colloques, échanges de pratiques).
Depuis la constitution du corps unique, la formation continue des PsyEN est gérée par le rectorat, au sein du comité de pilotage de la FLTV (formation tout au long de la vie).
Mme Thompson nous affirme qu’elle a demandé, au sein de ce groupe de pilotage, de prioriser la formation du nouveau corps de Psychologues. Elle a proposé au recteur l’organisation pour cette année d’un séminaire pour les Psy EN. Lors de cette journée, il y aura une présentation par l’Inspecteur Général, et l’après- midi des ateliers permettant de faire émerger les besoins. L’objectif est de mettre en place un plan pluriannuel de formation. Elle insiste sur le fait que des journées de formation pour les néo-PsyEN et pour préparer le concours ont été mises en place et donnent satisfaction. Nous sommes d’accord mais insistons sur le manque de formation telle que « analyse de la pratique », WISC 5 etc... Nous avons demandé que les congrès de l’AFPEN et de L’ACOPF soient inclus dans le plan de formation. Le DRH précise que le CPF va se mettre en place (circulaire d’application en cours). Chaque agent sera concerné (titulaire, comme contractuel). Il y aura 120 heures dans un premier temps puis 150 heures disponibles pour de la formation hors du temps de travail (mais financée par le rectorat) et en dehors des formations d’adaptation à l’emploi.
En ce qui concerne les 150 heures financées par le rectorat, la priorité sera donnée à l’accompagnement et à l’évolution de carrière

Achat de matériel :

Mme Thompson a obtenu l’accord du recteur pour l’achat de mallettes de WISC 5 pour le second degré. Pour le premier degré elle doit d’abord faire l’état des lieux. Isabelle Argalski propose d’envoyer un mail à tous les Psy EN du premier degré pour faire un état des lieux, évaluer les besoins par poste (WISC V, WIPPSI IV, Epreuves projectives). Nous évoquons aussi la nécessité de faire le point sur le niveau d’équipement des collègues du premier degré en fonction des circonscriptions d’exercice (bureaux, téléphones, ordinateurs, budget papèterie).

Les postes vacants :

 Nous dénonçons la baisse du nombre de poste au concours (moins 20%) et souhaitons que le rectorat demande un nombre de postes conséquent pour le mouvement intra, compte tenu du nombre de postes vacants aussi bien dans le premier que le second degré.
 Depuis 2005 (loi sur l’inclusion des élèves en situation de handicap) il n’y a pas eu de création de postes de psychologues dans l’EN.
 Nous rappelons que certains CIO fonctionnent avec 40% de contractuels.
 Concernant la question des postes vacants dans le premier degré (postes non pourvus à la rentrée scolaire, maladie, temps partiels) :
Nous avons évoqué les difficultés que cela pose aux collègues des circonscriptions concernées. Ces derniers, la plupart du temps, se voient imposer à eux seuls la charge de travail supplémentaire considérable consécutif à la vacance de poste. Nous avons attiré l’attention sur le fait que ces pratiques dégradaient la qualité du service. En effet, les collègues sont dans l’obligation de délaisser leur secteur et d’intervenir hors secteur sur de nombreuses situations difficiles avec une disponibilité limité. Ceci crée d’importantes frustrations au niveau des équipes, des familles et peut engendrer des risques psychosociaux pour les personnels.
Nous avons fait part dans un premier temps de notre souhait de voir un recrutement de vacataires à hauteur des besoins. Dans un deuxième temps nous avons évoqué la nécessité que chaque circonscription du premier degré concernée par une vacance de poste puisse se référer à un protocole commun à toutes les circonscriptions. Ce protocole aurait pour objectif une répartition de la charge de travail hors secteur entre tous les psychologues du département pour éviter qu’en cas de vacance de poste ou d’arrêt maladie, le ou les psychologues de la circonscription absorbent seuls le travail supplémentaire. Il pourrait prendre la forme, dès le début l’année scolaire, après que les dossiers à traiter du secteur vacant aient été répertoriés et centralisés, d’une sorte de trie afin de définir des priorités sur la réalisation des bilans. Ce pourrait être exclusivement des dossiers pour lesquels une orientation a été préparée en amont, et si les familles sont d’accord. Pour ce faire, le pôle ressources de la circonscription pourrait être mobilisé en la présence des PSY EN. Au niveau de la répartition de la charge de travail, le nombre de bilan hors secteur ne devrait pas dépasser de 1 à 3 dossiers.
M. JAILLET, Directeur des Ressources Humaines, nous a répondu que cette proposition était « une bonne idée » et qu’ils allaient se mettre en lien avec l’Inspection Académique pour aborder ce sujet. Nous avons fait part du fait que nous l’avions déjà évoqué avec l’IEN ASH Nord Isère lors d’une rencontre le 22 janvier dernier.
M. JAILLET, a fait la remarque que le taux de temps partiels sur l’Académie était supérieur à la moyenne nationale. Il est actuellement de 14 à 15% alors que sur le plan national il est de 9 à 10%. Les situations hors temps partiel de droit devraient être étudiées à l’avenir de plus près. C’est aux directeurs de CIO et pour le premier degré aux IEN, de donner leur avis en fonction des situations personnelles et du fonctionnement du service.

Situation du CIO Belledonne et point d’accueil de Privas :

Nous avons signalé les difficultés de signalisation du point d’accueil de privas pour lesquelles des collègues nous avaient interpellés et demandons un suivi de la situation. L’administration n’avait aucune information à nous communiquer !!
Nous avons décrit les conditions de travail très difficiles au CIO de Belledonne.
Les normes de sécurité ne sont pas respectées.
• les locaux devraient être équipés d’une porte à deux battants de 120 cm de large. La porte actuelle ne comporte qu’un seul battant de 90 cm.
Nous rappelons que lors des bilans EANA, le CIO accueille des familles avec des enfants en poussette.
Cette situation a été signalée mais la direction n’a toujours pas reçu de réponses.
• Toujours pour des raisons de sécurité, les locaux ne devraient pas accueillir plus de 19 personnes simultanément, alors que les jours de réunion l’effectif du personnel peut s’élever à 25 personnes. Aucune information claire, précise et étayée n’a été fournie à l’équipe de direction, si ce n’est que les personnels ne doivent pas être pris en compte dans le nombre de 19. Pas de communication écrite à ce sujet.
Les conditions d’accueil du public ne sont pas optimales, 2 bureaux réservés à l’accueil alors que trois PsyEN peuvent être simultanément d’accueil ou de RDV. Pas de bureau éventuellement disponible si un ou plusieurs PsyEN souhaitent travailler ou se réunir si ce n’est une salle de réunion, sans ouverture extérieure et sans possibilité d’aération.
Nous rappelons que chaque PsyEN dispose d’une demi-étagère pour entreposer ses documents, ses dossiers…..
Le problème de la salle de réunion n’est toujours pas réglé. Contrairement à ce qui avait été affirmé à l’équipe, Pôle emploi ne peut pas mettre de salle à la disposition du CIO le mardi matin pour la réunion de centre.
La salle des colloques proposée à l’UGA, a été refusée par l’équipe car trop distante du CIO.
Les PsyEn ont besoin de passer au CIO pour déposer ou prendre du matériel et disposent de peu de temps car doivent repartir en établissement rapidement après la réunion.
L’équipe serait favorable à la solution d’une salle à Polytech, très proche du CIO.

Gestion des contractuels :

Les collègues contractuels seront intégrés dans la nouvelle grille (voir décret du 29 aout 2016 et circulaire votée au CTA de Grenoble sur le site du SNES Grenoble « rubrique Métiers »). Le gain financier devrait être effectif en mars.

Frais de déplacement :

Nous demandons que seul la résidence administrative, ou la résidence professionnelle soit prise en compte car les collègues se voient de moins en moins rembourser leurs frais de déplacement. Le DRH nous oppose le texte réglementaire et nous affirme que le mode de calcul ne sera pas changé. Il a unifié ce mode de calcul à toute l’académie.

NBI des DCIO et ICA (indemnité de charge administrative) :

Le rattrapage quadriennal de la NBI pour les DCIO est acté, le versement devrait se faire sur la paie de février ou de mars.
Nous avons signalé que certains DCIO ne touchent pas (ou n’ont pas touché dans un CIO antérieur) le taux d’ICA correspondant au nombre de poste du CIO. La CSAIO et le DRH s’engagent à régler ces situations.

Frédérique Pénavaire