23 janvier 2011

Vie syndicale et stages

CTPA du 2O janvier 2011

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Cet article n'est probablement plus d'actualité

CTPA du 2O janvier 2011
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A l’issue du rassemblement devant le rectorat de délégations d’établissements, surtout animé par le collectif Mounier, la délégation FSU a siégé au CTPA convoqué à 14h30. Les deux autres organisations syndicales représentées avaient choisi de ne pas participer à cette instance.

La rentrée 2011 dans l’académie

Nous avons, dans un précédent article, évoqué les conditions de préparation de la rentrée dans l’académie :

  • réduction d’une centaine d’emplois d’enseignants du second degré pour financer le recours à la précarité désormais intégrée dans le plafond d’emplois de l’académie, malgré l’affichage d’aucune suppression dans ce plafond par le ministère et alors que les effectifs sont prévus en augmentation pour tous les types d’établissement ;
  • compte tenu des besoins liés à la réforme des bac pros, ce sont 148 emplois qui sont retirés aux collèges et 79 aux lycées ;
  • la proportion de précaires augmente encore au sein des enseignants du second degré.
  • dans le premier degré, les suppressions de postes accompagnent l’augmentation des effectifs ; le département le plus touché par les suppressions est la Savoie, malgré la question toujours non résolue des enfants de saisonniers, présents l’hiver mais non pris en compte dans les effectifs prévus.

La délégation FSU s’est exprimée contre ces nouvelles attaques contre l’école de la République. Nous avons égalemenet exprimé le refus des personnels du lycée professionnel Léonard De Vinci de voir leur lycée disparaître et être transformé en SEP du lycée Jaume. Les deux CA s’étaient exprimés contre le projet et de nombreuses action, dont des pétitions largement signées, ont été menées localement.

La DGH des lycées a été transmise en début de séance : il ne s’agit donc que d’un document de travail dans la mesure où aucune discussion n’a pu porter sur ce point.

Le dossier Mounier

Nous attendions également une réponse du Recteur à ce sujet après les

Prime à la casse

propositions des médiateurs, qui ne donnent pas entièrement satisfaction au collectif, mais qui ont le mérite de permettre au lycée de ne pas disparaître. Le point fait par le Recteur sur cette question est assez étonnant : rappel de l’historique du dossier, mais aucune décision proposée ; le Recteur s’en tient pour le moment au courrier du Président de région de fin novembre et feint de ne comprendre les propositions de la médiation que dans ce cadre là ; la DGH de Mounier est calculée pour 371 élèves, donc sans les BTS et les Secondes, mais aucune décision de fermeture n’a été soumise au CTPA, non plus que d’ouverture dans les établissements qui ont pourtant reçu dans leur dotation les moyens pour ces ouvertures.

Boycotter ou agir ?

Le SGEN et l’UNSA ont choisi de ne pas participer à ce CTPA. Cela ne doit pas faire de polémique inutile : dans la mesure où il existe différentes organisations syndicales, chacune est libre de ses analyses et de ses choix d’action. Cela n’interdit pas une certaine coordination et d’agir dans l’unité chaque fois que cela est possible ; ainsi, le SNES qui avait déposé un préavis de grève académique et appelé à un rassemblement devant le Rectorat, pour lier la journée nationale d’action contre la précarité dans la fonction publique et l’action contre les conditions de préparation de la rentrée, avait informé l’ensemble des organisations syndicales du second degré de sa décision pour leur permettre de s’y associer. Les responsables académiques du SGEN et du SE avaient pris contact avec le S3 du SNES pour évoquer l’hypothèse d’un boycott.

Il est arrivé que la FSU prenne l’initiative de ne pas siéger dans une instance, en particulier lorsque les documents préparatoires arrivaient trop tardivement ou que les points à l’ordre du jour avaient déjà fait l’objet d’une mise en œuvre ou d’une annonce publique de décision déjà prise. Il nous a semblé que dans le cas précis, il valait mieux tenter de donner de la publicité, par une action médiatisée, à ces nouvelles agressions contre le service public que de nous contenter de ne pas assister, d’autant plus que l’administration semblait persuadée que le CTPA n’aurait pas lieu et avait déjà prévu sa reconvocation le 25.

Sur le dossier Mounier, il semblait également difficile de ne pas siéger dans la mesure où nous avions publiquement reproché au Recteur de ne pas consulter les instances de concertation prévues : quelle aubaine pour lui s’il avait pu déclarer à la presse que lorsque ces instances étaient convoquées, nous en étions absents ! Nous espérions aussi que la raison l’emporterait et que le Recteur se saisisse de cette instance pour prendre en compte les propositions des médiateurs, même si cet espoir a été pour le moment déçu.

Un rejet largement médiatisé

Voir, au sujet du CTPA, du rassemblement devant le rectorat et des réactions au lycée Mounier comme au S3, les journaux de l’édition locale de FR3 Grenoble des 20 et 21 janvier.

voir aussi la vidéo réalisée par le collectif Mounier :


Wakawaka des Mounier

ou encore sur Grenews :