22 janvier 2019

Nos métiers

Grenoble : la saignée

« + 1 poste », un mensonge éhonté qui cache 99,4 suppressions dans notre académie où les effectifs ne cessent d’augmenter.

Le rectorat use de toutes les techniques pour afficher ce faux solde positif.

En premier lieu, faire les fonds de tiroir : 34 postes sont supprimés sur les stagiaires, le remplacement, les décharges académiques. Mais le compte n’y est pas : il a fallu prendre aussi sur les moyens des établissements.

D’abord les collèges qui vont connaître un afflux de plus de 1500 élèves et où 15 postes sont supprimés. Pour compenser cette hausse des effectifs, 1350 HSA sont prévues, faisant exploser le taux d’HSA de plus de 10 %. Les classes à 30 deviennent la norme et de nombreux collègues devront partir en complément de service alors que des paquets d’HSA seront imposés dans leur collège.

Par ailleurs, alors que les discours se voulaient rassurants, les lycées paient le prix forts. Les estimations faites dès l’annonce de la réforme se concrétisent : 78 postes sont supprimés, soit un par lycée. Le rectorat garde 21 ETP pour calmer la grogne en saupoudrant selon les mobilisations locales. Face à ces suppressions massives, la grève du 24 janvier doit être un temps fort de refus de cette politique qui cherche à monter les collègues les uns contre les autres pour faire passer ces réformes.

Le CTA a voté unanimement contre la répartition de ces suppressions. Pour la FSU, nous ne pouvons en rester là et la grève du 24 janvier doit être un temps fort de refus de cette politique qui cherche à monter les collègues les uns contre les autres pour faire passer ces réformes.