9 octobre 2007

Vie syndicale et stages

Grève du 18 octobre

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Grève du 18 octobre
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La date du 18 octobre a été retenue par plusieurs organisations syndicales de l’énergie et des transports comme journée de grève et de luttes. Si la mise en cause des régimes de retraites a été à l’origine de cette décision d’action, ces syndicats ont d’emblée souhaité en élargir la portée à d’autres aspects de la politique à laquelle sont confrontés l’ensemble des travailleurs, du public comme du privé. Devant l’impossibilité d’entraîner l’ensemble des fédérations de fonctionnaires à investir cette date, la FSU a décidé de faire de cette journée une journée nationale d’action.

Le bureau académique du SNES de Grenoble, réuni le 2 octobre, a estimé qu’il était indispensable d’appeler les personnels à participer nombreux à cette journée.

Parce que la question des « régimes spéciaux » nous concernent tous, dans la mesure où leur mise en cause ouvre la porte à de nouvelles régressions pour le régime général comme pour les pensions des fonctionnaires qui sont déjà annoncées : fin des pensions de réversion ; calcul des droits à pension sur les « 25 meilleures années » au lieu du dernier échelon occupé 6 mois ; nouvel allongement pour tous de la durée des cotisations, etc. [1]

Parce que la question de l’emploi, du service public et des suppressions de postes doit être au coeur de cette journée de lutte ; il n’est pas possible de laisser passer les discussions sur la loi de finance 2008 et ses suppressions massives de postes sans réagir.

Parce la question des salaires et du pouvoir d’achat est d’une urgence cruciale et doit être posée autrement qu’en termes d’accroissement de la charge de travail.

Parce que les annonces de destruction des corps et des carrières, de la fin du contrôle paritaire et du statut général de la fonction publique ne peuvent rester plus longtemps sans réponse.

En conséquence, le bureau académique, comme d’autres sections académique du SNES [2] et sections départementales [3] de la FSU, a pris la décision d’appeler les personnels des établissements du second degré à la grève et à participer aux actions prévues localement ou par département.