4 mai 2021

Stagiaires

Affectation des stagiaires rentrée 2022

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Cet article n'est probablement plus d'actualité

C’est une entrée dans le métier à nouveau bien difficile pour nos nouveaux et nouvelles collègues. Dans ces conditions l’accompagnement et l’accueil de nos futur-es collègues par les militantes du SNES-FSU est plus que jamais essentiel. Au SNES-FSU académique, nous tiendrons comme chaque année une permanence pour les mails durant tout l’été. Pour toute question, une adresse à communiquer largement : stagiaire@grenoble.snes.edu

Les candidates admissibles à la session 2022 et les lauréates d’une session antérieure en report de stage doivent formuler des vœux d’affectation sur une plateforme nommée SIAL, la période de saisie s’étendant du 2 mai à midi au 3 juin à midi.

Depuis des années nous suivons les collègues stagiaires et nous savons que la période est habituellement très stressante et compliquée.

Selon votre situation et le concours que vous passez, vous pouvez être maintenue dans votre académie ou affectée selon vos vœux et votre barème. Le détail de ces situations est précisé dans l’article suivant : https://www.snes.edu/ma-carriere/concours-entree/affectations-des-laureat%c2%b7es-concours-2022/

Calendrier de la phase intra-académique

Vous pourrez saisir vos vœux une fois que vous serez affecté-es dans l’académie via l’application Orianee disponible sur le site du rectorat de Grenoble.

Vous devrez saisir des vœux portant sur des groupements de commune. Vous trouverez les informations, une fois le site actualisé, sur le site du rectorat avant l’ouverture du serveur pour saisir vos vœux. Contactez-nous pour toute question concernant votre affectation et votre année de stage : stagiaire@grenoble.snes.edu

Une liste provisoire des supports a été communiquée. Nous pouvons la communiquer sur demande en fonction de votre situation.

Une très forte dégradation des conditions d’entrée dans le métier après le concours

La FSU, à laquelle appartient le SNES-FSU, a dénoncé très tôt les effets de la réforme sur le déroulement de l’année de stage avant titularisation, en y voyant un grave recul pour la formation des enseignantes et des CPE. La publication le 17 février 2022 d’un arrêté du 4 février, modifiant les règles en vigueur depuis 2014, a confirmé nos pires craintes.

Vous trouverez le détail sur https://www.snes.edu/ma-carriere/concours-entree/se-reperer-dans-la-reforme-du-concours-et-dans-la-formation-initiale/

Désormais, seules les lauréates qui ne sont pas titulaires d’un Master MEEF seront encore affectées à mi-temps en responsabilité dans un établissement, et à mi-temps en formation à l’INSPE (et payées à plein temps).

Toutes les lauréates titulaires d’un Master MEEF seront placées à temps plein en responsabilité, avec un « parcours de formation adapté » et un « crédit de 10 à 20 jours de formation défini par une commission académique ». Cette situation, qui était jusqu’à présent l’exception, devient la règle. Les lauréates Professeures des écoles (PE) avant le concours, seront aussi à plein temps en responsabilité, avec un « crédit de 10 à 20 jours de formation ».

On en revient, pour une partie importante des futures enseignantes et CPE stagiaires, au pire de la réforme de 2010. L’arrêté du 4 février précise cependant que pour ces stagiaires, le « crédit jours donne lieu à allègement du service d’enseignement ». Il paraît indispensable que cela se traduise, au minimum, par une décharge hebdomadaire qui rende effectif ce « crédit jours ».

Une réforme condamnable

Pour le SNES-FSU, cette réforme va à l’encontre d’une entrée dans le métier sereine, bien rémunérée et formatrice. Au contraire, elle précarise les étudiantes, elle les met dans des situations impossibles : trop peu de temps de préparation du concours, trop peu de temps de préparation des cours, trop peu de temps de formation didactique et pédagogique.

Les syndicats de la FSU dénoncent par ailleurs la mise à temps plein des stagiaires, demandent une véritable décharge de service sur le temps du tuteur avec une revalorisation salariale et refusent la contractualisation des étudiantes au profit d’un statut d’étudiante fonctionnaire.